Le ministère chinois de l’Agriculture et des Affaires rurales et le ministère des Finances ont publié un avis exigeant que les autorités locales réfléchissent à un « effort total » pour garantir la récolte de blé d’été et étendre la plantation de soja « par tous les moyens », a rapporté le Global Times.
L’avis, qui arrive à un moment où le conflit prolongé entre la Russie et l’Ukraine a étiré l’approvisionnement alimentaire mondial allant du maïs et du blé aux engrais potassiques, et poussé leurs prix à des niveaux record, a mis en évidence le dernier effort concret du gouvernement chinois pour sécuriser les labours de printemps des céréales de base et la récolte exceptionnelle face à l’impact potentiel des tensions géopolitiques.
Selon l’avis qui a identifié le travail prioritaire pour la production alimentaire de la Chine en 2022 et les politiques de soutien, les autorités locales accorderont des subventions ponctuelles aux agriculteurs pour atténuer l’impact de la hausse des prix des matières agricoles, indique le rapport.
Les autorités offriront également des subventions aux producteurs de maïs, de soja et de riz, augmentant le prix d’achat minimum du riz et du blé, ainsi que la mise en place de subventions à la plantation pour les agriculteurs qui stimulent la culture du maïs et du soja.
Cet avis intervient alors que les autorités chinoises n’épargnent aucun effort pour augmenter la production nationale pendant la saison des labours de printemps, qui a commencé début avril. Dans le contexte des tensions entre la Russie et l’Ukraine, les labours de printemps sont considérés comme une saison de culture critique pour les agriculteurs chinois afin de stimuler le blé, le maïs, le soja et le riz, qui seront récoltés de juillet à octobre de la même année, selon le rapport.
–IANS
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